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Sore, histoire d'un village médiéval au bord de la petite Leyre

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12.5 km
2h facile
3h30 facile
Ville de départ : Sore Coordonées GPS : N 44° 19' 24.229" W -0° 34' 51.686" Dénivelé : 0 m
Parcours agréable entre airials, chemins ombragés et patrimoine landais.
  • 1
    La Petite Leyre
    Avec ses eaux transparentes et ambrées dissimulées sous un tunnel d’arbres, ce cours d’eau qui rejoint la Grande Leyre à Moustey et finit sa course 100 km plus loin dans le Bassin d’Arcachon, abrite une multitude d’espèces animales et végétales, que vous pourrez croiser selon les saisons. Le Caloptéryx : cette Demoiselle aux couleurs bleu-métal cousine des libellules, est munie d’impressionnantes mâchoires qui lui servent à dévorer ses proies. L'Osmonde royale : une fougère millénaire, qui peut atteindre 1 m de hauteur, est adepte des sols sableux et acides des bords de Leyre. La Cistude d’Europe : elle aime se chauffer sur une souche ou un tronc d'arbre. La Droséra : une plante carnivore qui se nourrit de petits insectes. La faune de la Leyre : anguilles, brochet, truite…. Chevreuil, renard, genette , fouine, loutre, vison, martin-pêcheur, héron ...

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  • 2
    La Mule à cinq pattes
    C’est dans ce décor exotique des bords de la Petite Leyre au milieu d’une bambouseraie que La Mule à cinq pattes de Jean-François Gavoty a pris ces quartiers. Une composition tout aussi exotique en polystyrène stratifié de résine époxy et couverte d'écorces de résineux... Elle est la 15ème œuvre de la Forêt d’Art Contemporain, un itinéraire dans la forêt.

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  • 3
    Les Balcons de la Leyre
    Suivre le panneau. Le chemin descend en pente douce traversant un verger le « jardin des saveurs ». Un premier belvédère invite à une pause au-dessus de la Leyre. Puis le chemin surplombe légèrement les berges nettoyées, contournant une bambouseraie, proposant des échappées sur des passerelles ou un ponton de bois. Les essences locales sont omniprésentes dans les plantations, jusqu’à cet autre verger créé par le Verger Conservatoire d’Aquitaine où l’on retrouve le fameux « pommier de Sore ».

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  • 4
    Eglise Saint Jean-Baptiste
    Photographiée ici par Félix Arnaudin, photographe et ethnologue spécialiste de la Haute Lande (1844/1921) l'église a été construite au XIIe siècle et remaniée à différentes époques durant tout le Moyen Age. Aujourd'hui, c’est un édifice agréable à visiter. Sur son côté sud, remarquez un ancienne porte murée, dite « porte des cagots » : cette entrée à part était réservée à ces malheureux marginaux sûrement discriminés à cause d’ancêtres lépreux. Ils devaient en aucun cas se mélanger au reste de la population et porter des vêtements distinctifs. A l'intérieur, de belles peintures ornent les murs.

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  • 5
    Peintures murales de l'église Saint Jean-Baptiste
    Ces peintures murales en bon état présentent scène remarquable « La fuite en Egypte ». L’histoire raconte que le roi Hérode de Palestine ayant appris la naissance de Jésus, ordonna de tuer tous les enfants de moins de 2 ans : ce fut le « Massacre des Innocents ». Joseph averti par un ange prit l’enfant et sa mère et se retira en Egypte. Cette peinture montre Marie en amazone sur un âne avec dans les bras son fils Jésus. Joseph en tête du cortège les guide aidé d’un ange qui tape sur l’arrière train de l’animal à l’aide d’un bâton. Un autre ange protège Marie et l’enfant Jésus et lui tend un fruit. L’inscription au-dessus signifie « Comment notre Dame s’enfuit en Egypte avec son fils Jésus ».

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  • 6
    Lavoir communal
    Ce lavoir a été construit en 1953. Il existait plusieurs lavoirs sur la commune, notamment celui du « Bouilland » route de Pissos dont il ne reste plus que le puits artésien. Une légende dit qu’il aurait englouti un muletier et son attelage !

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  • 7
    La porte des Anglais
    Cette ville était un lieu de passage important et donc de péages, source de revenus appréciable pour la famille d’Albret qui y régnait en maître. Des quatre portes défensives de la ville, c'est la seule qui reste. Au-dessus, remarquez les inscriptions, ce sont les initiales du Christ JHS. A côté, l’ancien moulin a été restauré et transformé en chambre d’hôtes.

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  • 8
    La chapelle Saint-Rémy
    En dehors des murs du château, un chemin secondaire de Saint-Jacques passait également par Sore, un hôpital et La chapelle Saint-Rémy dont il ne reste plus qu’un pan de mur ruiné accueillait pèlerins et les voyageurs. Non loin de là coulait la fontaine Notre Dame.

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  • 9
    Les fontaines de Sore
    Isolées dans la forêt, il y avait 3 fontaines guérisseuses Saint–Eutrope au quartier de la Ville (problème de lactation), Notre dame de Lingeard entre Argelouse et la Petite Leyre et (pour les verrues) La fontaine du Barri (pour les problèmes de lactation). La fontaine Notre Dame, très réputée dans la région, attirait le 1 er mai une grande affluence de pèlerins et autres, elle guérissait beaucoup de maux. Mais un jour les femmes du village y lavèrent leur linge. « Un paysan de Sore raconte : Ici à Sore, il y avait une fontaine miraculeuse, enfin….qui guérissait des tas de choses quoi… un jour les femmes du pays ont pris l’habitude d’y laver leur linge dans la fontaine. Oui Monsieur, la fontaine a été offensée et une nuit mon grand-père qui habitait à côté a entendu un grand tintamarre. C’était la source qui s’en allait, d’ailleurs on l’a trouvée un peu plus loin.

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  • 10
    Les quartiers dans la lande
    Les quartiers étaient l’âme de la Grande Lande. C’est dans ces lieux de vie que se regroupait l’essentiel de la population qui vivait d’agriculture, de l’élevage des brebis et du gemmage. Aujourd’hui, l’habitat traditionnel landais y est plus ou moins conservé : maison à colombages, moulin, bergeries, poulaillers perchés, granges, se répartissant sur une pelouse ombragée de chênes et de châtaigniers plus que centenaires appelée « airial ». L’airial est un espace ouvert à la libre circulation des hommes et des animaux. C’est un espace de pelouse planté de feuillus, chênes, châtaigniers, fruitiers, qui accueille les bâtiments du quartier : maisons, granges, …

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  • 11
    La forêt de pins
    Elle est entièrement exploitée par l’homme depuis la loi du 19 juin 1857 ou Napoléon III obligea les communes landaises à planter des pins sur le territoire en vue d’assainir les terres, de récolter de la résine et d’exploiter le bois. On peut suivre son évolution, les graines ou les jeunes plants font l’objet de toutes les attentions pendant 10 ans, ils sont protégés par des filets pour les protéger des animaux de la forêt (chevreuils, cerfs, lapins..). Ensuite les forestiers procèdent à des éclaircies et c’est entre 40 et 50 ans qu’ils sont prêts à être coupés pour donner du bois de charpente, des parquets, des lambris…

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  • 12
    Les plantes de la lande
    Fougères aigles, molinies, bruyères.

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Total distance: 12.5 kilometers
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  • Altitude min. : 0m