De la balade dominicale au sport en pleine nature, devenez incollable sur les bonnes pratiques et règles à respecter pour profiter au mieux de l’environnement qui...
Par Béatrice, Parc naturel régional ...


Comme j'aime autant les chemins de sable que les chemins de table, j'associe bien souvent une balade ou une randonnée aux spécialités locales que je glisse dans mon sac à dos ou à l'adresse du bon restaurant du coin.
A Belhade, il y a des restaurants dans tous les coins et une très jolie balade, juste ce qu'il faut pour mettre en jambe avant le repas, ou digérer, au choix.
Ce jour-là, la balade fut digestive et le repas savouré au Chêne Pascal, chez Jean-Paul Euloge.
Je partage ce moment avec mon amie Danielle, dont c’est l'anniversaire. Depuis la terrasse, nous sommes installées face à la prairie qui annonce notre promenade. Rassasiées et légères, nous avons changé de chaussures et traversé cette prairie qui nous faisait de l’œil, tout à l'heure, à table.
Fort sensibles au paysage des prairies (que le Parc défend avec raison, mesure 24, Objectif 3.1 de sa nouvelle charte), nous prenons notre temps pour la traverser et apprécier la lumière qui joue avec l'herbe, ses marges forestières, la belle église que nous allons retrouver plus tard.
Nous poursuivons ; le chemin blanc engage sa descente vers la vallée de la Petite Leyre. C'est un tout autre paysage qui se déploie, celui de la forêt galerie qui forme une voûte au-dessus du lit ambré de la rivière. L'eau, incroyablement transparente en cette saison (nous sommes mi-juillet), coule sur un lit de sable. Nous obéissons aux consignes du panneau sur la passerelle, nous ne traversons pas, mais, délaissant le sentier, nous longeons la rivière jusqu'à une source, histoire de contempler davantage de bouquets d'osmondes. Un petit cèpe pousse tout seul sur l'herbe tendre. Adieu les osmondes, une autre quête commence qui ne fera pas long feu.
Bredouilles mais pas déçues, nous reprenons le sentier qui longe la rivière vers son amont. Il est bordé sur sa gauche par une étendue de prêles, très délicates, puis remonte vers le plateau.
Il ne faut surtout pas louper le sentier qui part à gauche, en haut de la côte, et qui conduit à la fontaine Sainte-Anne. Sainte-Anne ne soigne pas uniquement les « pets au casque » ; à Belhade, elle était visitée par les jeunes mères de la Haute Lande qui souhaitaient allaiter et qui venaient s’y masser les seins. Elle offre un angle de vue très alléchant sur l’arrière de l’église fortifiée et nous inspire un petit détour.
Sans reprendre le chemin, nous suivons donc la sente jusqu’au muret du cimetière que nous longeons. Un petit passage nous permet de gagner le porche de l’église et de profiter de son ombre. Sait-on jamais… je tente d’ouvrir l’église, elle est fermée, comme souvent, et nous nous tournons vers le pupitre pédagogique placé sous le porche, ce qui est mieux que rien.
Nous ne verrons pas de nos yeux les peintures murales du XVème siècle révélées par un chantier de réfection des plâtres, mais ItiAQUI, embarqué sur nos portables, nous livre l’image d’un ange souriant sur le point étape 5 de notre circuit.
C’est sur cette image douce que nous reprenons la petite route jusqu’au parking du Chêne Pascal.
Deux petites heures, pas tout à fait, en musardant, en cherchant des champignons et en suivant le vol des demoiselles pour faire le tour d’un village charmant et presque autant pour se régaler chez l’un de ses restaurateurs. A refaire, pour un autre anniversaire, la Saint-Valentin, la Sainte-Anne….
La balade : A Belhade, un Chateau, une fontaine et un arbre magique
Les restos : Le Chêne Pascal (05 58 07 72 01), la Table d’Aurélie (05 58 07 77 56), La Table du Capucin (05 58 08 21 17).
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